Dimanche prochain, le 29 juillet 2012, aura lieu la prochaine édition, la 16eme, de la Molokai2Oahu. C’est un des plus prestigieuse épreuve au monde pour la paddlenoards et les stand up paddlers. Belar diaz et Eric Terrien étaient pré-inscrits. Ce jeudi, ils se sont rendus à Honolulu, sur l’île d’Oahu pour finaliser leurs inscriptions.
Incroyable la foule de détails à régler pour cette compétition. La Molokai2Oahu ne s’improvise pas. Certains coureurs (on ne vous donnera pas de nom mais nous avons rencontré l’un d’entre eux, il vit à Maui et a été pendant plusieurs années un incroyable windsurfer français), partent comme cela à l’aventure sans avoir booké de capitaine ni de bateau d’escorte quelques heures avant le départ… Pour les autres, tout doit être millimétré : la route pour relier les îles, le point de rencontre avec son capitaine à Molokai (il y aura une bonne centaine de bateaux accompagnateurs, tous identiques pour un novice…, imaginez la galère pour le retrouver), l’acheminement de la planche (faites donc rentrer une 14′ ou une unlimited dans un avion et vous verrez le tour de passe passe). La logistique est donc très importante, primordiale sous peine de prendre le départ un peu stressé. Ce jeudi donc, l’espagnole Belar Diaz a enfin récupéré sa 12’6. Suite à cela, Eric et Belar ont confirmé leur inscription dans le prestigieux hôtel Duke, portraits du surfer icône un peu partout apposés sur les lambris et vue sur Waikiki. Au large se déroulait une compète locale de stand up paddle avec quelques beaux noms dans le tableau, Mo Freitas, Duane DeSoto, Kai Sallas, la liste n’est pas exhaustive. Il y avait sur les peaks à côté une bonne centaine de surfers qui ridaient de jolies petites vagues. Les inscriptions faites, Eric et Belar ont souhaité faire une ultime reconnaissance de la fin du parcours, au pied des falaises de China Wall. Cette partie du parcours est cruciale car le vent off souffle fort et il est bon de s’abriter le plus près possible de la parois et pourquoi pas prendre une jolie gauche qui déferle parfois. Rider aux jambes flageolantes s’abstenir, Belar Diaz a tenté le coup avec sa Fanatic (sans leash) et a pris deux grosses bombes dont il se souviendra longtemps (tout autant que les surfers dans l’inside qui l’ont vu débouler sur le reef à la vitesse d’un avion de chasse de la base aéronavale toute proche). Car le soucis, après un take off qui peut être périeux après au moins 5 heures de course, est que cette vague casse sur le reef et qu’en fonction de l’heure d’arrivée (à marée montante dimanche), il risque de ne pas avoir beaucoup d’eau, le courant poussera donc au large. Il fallait donc faire ce petit tour au milieu des hauts fonds pour déterminer son ultime trajectoire et savoir où finir. Eric et Belar sont maintenant prêts. Samedi, nous embarquons pour Molokai. Une nuit de bivouac et le grand départ sera dimanche à 7h30 heure locale.