Samedi 29 octobre, avait lieu la finale du championnat de France 2011 de stand up paddle. Les meilleurs Français du sup surfing de la métropole (et bien oui sauf erreur, ils y a des îles qui arborent dans de lointaines contrées chaudes et agréables le drapeau bleu blanc rouge…) étaient présents, mis à part Lionel Angibaud et Greg Closier, excusés, Eric Terrien (qui attend juste que la fédération française de surf réponde à ses emails, encore des soucis de serveur…) et Peyo Lizarazu (introuvable). Dommage, il prend la place d’un concurrent, elles sont malheureusement peu nombreuses.
Autant dire les choses franchement, les conditions n’étaient pas extraordinaires dans les phases finales. Dans la première série des quarts, il faudra noter côté organisation la qualité des jugements dans les heats : les notes des juges prennent désormais en compte la qualité des riders, les juges ne se font plus avoir par les petits virages à plat. De plus, ils considèrent maintenant comme primordial le choix de la la vague sur laquelle évolue les riders.Un très bon point si nous pouvons user de cette bonne plaisanterie dans ce compte rendu haletant.
Sur l’eau, Ben Carpentier a eu du mal à rentrer dans sa première série en quart mais s’impose. Le petit mais Rétais Julien Bouyer se classe deuxième, suivent Jérémy Boisson et Jean Valère Bordenave. Le Corse, malgré son super niveau sur l’eau, « tricote » sur des gauches sans trouver une bonne section sur laquelle envoyer. Les juges ne suivent pas et out. Dans la série suivante, Rémi Quique qui privilégiera d’envoyer deux gros turns plutôt que plusieurs petits virages, obtiendra des notes qui avoisinent avec les 6 points. Antoine Delpero survole logiquement cette seconde série, Manu Portet termine troisième, victime lui aussi du « syndrome » Bordenave. Les vagues sont toujours à 50 centimètres mais ouvrent encore ce qui ne durera pas ensuite. Série 9, toujours en quart : pas de Peyo Lizarazu, champion de France 2010 en vue. Il boude ou quoi ? Jeremy Massiere, David Zampese (qui utilise le fameux proto vert « made in Brasil » et si cher dans le cœur des Bretons car ancienne planche de Carlos Bahia utilisée à La Torche). D’ailleurs, Alexis Deniel ne dédaigne pas envoyer lui aussi avec : quand il attaque le reentry, il se permet la petite projection qui change tout dans les notes. Xabi Lafitte suit avec sa planche custom Minvielle, on le verra en demi sur une planche de production Naish. Pas le temps de souffler, pour les demi finales, même tempo, même vagues aussi horribles. Le jury inverse les séries de la 12 et 11, chez Get Up, on aime l’info qui change tout ! (Tu en conviendras chère lectrice). Alexis Deniel déchire avec deux superbes vagues. Très bon reentry, Massieres déboite de son côté avec un super roller backside. El Rémi Quique a une bonne gauche avec 6 moves, mais glisse sur le grip de sa planche sur sa deuxième vague. Avec le petit Julien Bouyer, il arrête ici son contest. Dans l’autre demi, Antoine Delpero, David Zampese, Ben Carpentier et le hot local Xabi Lafitte s’expliquent sur la côte des Basques. C’est Ben Carpentier qui tire le premiers et score, mais Antoine Delpero connait le spot parfaitement et passe devant, Xabi plafonne, Zampese sort lui aussi. En finale, Antoine Delpero donnera une leçon de stand up et de réalisme (comme disent les footeux) à ses adversaires. Sur sa première vagues, il claque deux gros turns, revient cut back round house et temporise dans un mouchoir de poche pour profiter ensuite avec la reforme et coller deux autres turns. Il score à 9 points et comme il aura une autre vagues à 7 points, et bien il ne revient pas pour rien du Brésil. Au lieu de se bourrer la tête de Caipirinha, ce sportif accompli supporté comme il se doit par sa marque de surfwear, inscrit un nouveau titre à son palmarès. Massiere termine second, Alexis trois et Ben Carpentier promet avec une quatrième place même s’il passe un peu à côté de sa finale (choix de vagues en gauches).
PS : Bon, l’image fait partie de nos archives californiennes, les écologistes endurcis qui liraient ce post (et ils sont très nombreux, surtout ceux qui s’éclairent aux copeaux de bois et ceux qui retraitent leurs eaux usées à l’énergie solaire, si si) sont priés de ne pas intenter une action en justice auprès de la commune de Biarritz pour avoir construit en une nuit et surtout sans permis de construire, une jetée avec des pilonnes en béton. Il fallait le dire, chez Get Up, on ne rechigne pas devant « certaines » vérités ! Sur ce, je vous quitte chères amies, il est leur pour moi d’aller regarder Michel Drucker, je ne vais pas passer mon dimanche à bosser !
PS2 : J’ai regardé avec ferveur la vidéo du samedi 29 sur le site de la fédération de surf, je n’ai pas vu de stand up paddle. Me suis-je endormi pendant ce clip ou faut-il en conclure quelque chose ? Je suggère que l’année prochaine la fédé organise un championnat de France de stand up sans pagaie comme cela il y aura des images de stand up (certes sans pagaie) dans les résumés vidéos proposés. Get Up, toujours prêt à faire avancer les choses… A bien y réfléchir, j’ai peur que cela fasse encore des histoires avec les juges, car les pauvres ne vont plus rien comprendre à ce nouveau sport et support (très joli) mais on a rien sans rien !
