Zane Schweitzer, le rider de Starboard, remporte la finale de la première épreuve de vagues disputée au Wadi Adventure sur une vague artificielle. Il s’impose devant le jeune brésilien de 17 ans Ian Vaz. Dans cette finale à sens unique, le Brésilien a malheureusement commis beaucoup trop d’erreurs en gauche et en close out pour espérer l’emporter. Il concrétise cependant un beau parcours qui confirme l’étendue de son talent. Zane, très show man et radical comme à son habitude avec ses tentatives d’air, s’illustre donc logiquement, ce format d’épreuve lui correspondant parfaitement. Pus surprenant aura été le parcours du français de Tibau do Sul, Rémi Quique. Sur sa F-one, Rémi atteint la finale perdante et termine quatrième derrière le rider de Maui, Kody Kerbox. « Sur ma demi finale contre Zane, j’ai été moins bien noté. Il mérite d’avoir gagné, je suis plus classique dans mon surf avec de longs appuis sur le rail. Sur le premier tour, j’ai d’ailleurs eu le meilleur total au dessus de 16 car les juges ont été très étonnés de voir mon style. Ce sont des juges ASP qui surfent très bien. Arrivés dans les derniers tours, il faut alors étonner les juges avec des moves très radicaux, ce que fait Zane à merveille. Ce format d’épreuve est aussi très intéressant de par l’alternance des riders sur une vague identique. Stratégiquement, tu as donc le temps d’observer ton concurrent direct. Quand j’ai vu Caio Vaz prendre sa première vague en quart de finale et tout déchirer, je m’attendais à un bon score, quand j’ai entendu 9,6, je me suis dit que c’était plié. Mais je ne me suis pas déconcentré, je suis resté calme. J’ai assuré de bons scores sur la droite, idem sur la gauche et sur le close out j’ai décroché un 6,9. Sur la gauche Caio a été beaucoup moins bon. Grâce à ma régularité, j’ai donc pu passé. Sur l’ensemble, Zane mérite sa victoire, l’air qu’il avait envoyé dans l’expression session était vraiment étonnant avec une réception propre, on le sentait très à son aise. Le mexicain Fernando Stalla a aussi tenté de beaux moves. Dans la finale perdante, on ne pouvait prendre qu’une droite, une gauche, une en close out et c’était la meilleure des trois qui était retenue. J’ai pris une bonne droite mais sans terminer mon dernier move, une gauche correcte et pour la vague en close out, il y avait une pompe avec une trappe (qui envoie l’eau, ndlr) cassée. Donc la vague fermait plus près du mur sur la droite, avec en plus quelques petites vagues dedans. Le jour précédent, quand tout fonctionnait, il y avait de la puissance. Mais pas pour la finale. C’est aussi ce que je précisais à propos de Leco Salazar dans mes commentaires sur le live, en bas tu as de la puissance pour le bottom mais en haut, sur la lèvre, c’est très mou donc tu ne peux pas envoyer des moves à midi, ce que recherchait Leco. Il manque une lèvre avec du power. Dans la finale perdante, Kerbox a été plus dynamique, avec un peu moins de flow mais il te sort les dérives. Il avait une 7’4 de 26” 1/8 avec une sorte de bat tail avec des channels en quatro (arrière en queue de pie). Avec une planche en 7’7 plus légère, (Rémi avait une 7’11 de série) j’aurais pu peut être l’accrocher. Je suis très satisfait, c’est une belle réussite avec un live qui a atteint de beaux scores lui aussi, 50 000 personnes dans le monde, 1000 en France. » Personnellement, nous avons trouvé la retransmission assez longue, un peu comme un grand prix dur TF1 il y a quelques années, la sieste n’était jamais très loin si on y prenait pas garde. Chez les filles, Caroline Angibaud remporte l’épreuve d’exhibition.