Dans un récent post publié en fin de semaine dernière, la SUPAA, la nouvelle association internationale de stand up paddlers, prend position sur l’épineux problème des primes de course. A travers un exemple récent, celui de l’australien Jake Jensen, la SUPAA dénonce de nombreux retards de paiement des primes de courses quand ces dernières ne passent tout bonnement pas aux oubliettes. Nous avions, par le passé à travers des ITW de riders, pointé du doigt ce problème principalement sur les courses organisées par la Waterman League de Tristan Boxford (SUWT et SUWS). En discutant avec les coureurs concernés, il semble que ce problème soit récurent. Dans l’exemple donné sur le post, on apprend que Jake Jensen attend encore pas loin de 10 000 dollars de primes de course ce qui fait non seulement un manque à gagner mais qui met en danger tout programme mis en place par un athlète (déplacements…).
La SUPAA rappelle quelques préconisations afin d’éviter malentendus et problèmes de paiements :
- Si les primes de course sont réglées à l’issue de la course, le montant total du price money doit êtes annoncé 3 mois avant la course (montant et répartition en fonction des positions chez les hommes et femmes). Ce montant ne devra pas être revu à la baisse après l’annonce.
- Le price money ne devra pas être établi en fonction du nombre d’inscrits.
- Le price money ne devra pas être établi sur la base d’un éventuel partenariat (sponsoring). Les partenariats devront être finalisé avant l’annonce du price money (c’est bien souvent l’inverse qui se passe).
- Le price money ne devra pas être annoncé en fonction de la trésorerie en banque de l’organisateur au moment de la course.
Les retards (ou annulation) de paiements des primes de course touchent en majorité de jeunes athlètes qui n’osent pas se confronter aux organisateurs. Malheureusement, ces retards font que de moins en moins de riders participent aux courses, on a pu voir des SUWS avec très peu d’athlètes même si l’épreuve était organisée dans une grande métropole.