En 2012, la sélection française en partance pour les premiers mondiaux ISA de stand up paddle était exclusivement masculine. A cela deux raisons principales : la première était qu’en absence de championnat de France féminin, il était difficile d’établir un critère fiable pour une éventuelle sélection. La seconde raison était d’ordre financier. Ne sachant ce qu’allait concocter l’ISA pour cette première organisation, la fédération française de surf avait choisi une équipe restreinte à quatre sélectionnés. En 2013, l’équipe s’étoffe avec deux féminines, Olivia Piana en race et Caroline Angibaud en SUP surfing. Nous avons rencontré cette dernière.

As-tu déjà été sélectionnée en équipe de France ?

Oui mais avec la fédération française de kayak pour les championnats du monde de waveski de 1998 à 2009
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- Tu es logiquement sélectionnée après ton titre de championne de France. Comment as-tu préparé ce mondial ISA ?

C’est difficile d’être prête fin février en habitant en Vendée. Du coup, je suis parti avec mon copain Mathieu deux semaines à J Bay en Afrique du Sud pour enchainer les sessions dans l’eau chaude et retrouver des sensations loin des chaussons, gants et cagoules. Nous sommes rentrés juste avant mon départ pour le Pérou. Sinon je continue à faire beaucoup de surf en parallèle, cela permet de varier les sensations et entretient la lecture de vagues.

- Quelles seront selon toi tes principales rivales ?

Nicolle Pacelli qui vient de gagner le world Tour à Hawaii, Candice Appleby qui est également une très bonne compétitrice, et certainement plein d’autres que je ne connais pas ! Nous sommes toutes un peu nouvelles dans le stand up féminin, donc chaque compétition de nouvelles adversaires arrivent sur les contests.

- Ton quiver pour ce mondial ISA ?

Hobie Raw 7’11 et pagaies Kialoa Pipes, maillots et short john Roxy (c’est aussi important que le quiver pour une fille !)

- Dernière question, tu t’es donné un objectif pour ce mondial ? Une médaille, c’est possible ?

Je suis compétitrice depuis 15 ans en waveski, surf et longboard) donc je vais faire de mon mieux, je suis en forme, je n’y vais pas pour me faire une expérience, je vais essayer de surfer à mon meilleur niveau, pour la suite, je n’y pense pas, je n’ai pas d’objectif particulier on verra au fur et à mesure de la compétition.

Propos recueillis par Franck Debaecker/Getupsupmag.com/FFS