A la une Contests News — 18 February 2013

Le rider de F-one Manu Portet a décroché son premier titre de champion de France en 2012. Originaire du pays basque, Manu a déjà atteint des phases finales de compétitions relevée comme durant de stand up World Tour de La Torche en 2011. Compétiteur aguerri, il sera, avec Antoine Delpero, à surveiller durant les prochains mondiaux ISA au Pérou. Comment s’est-il préparé pour ces mondiaux, nous lui avons posé quelques questions.

- Pour ceux qui ne te connaissent pas encore, peux-tu te présenter ?

Je suis de Bidart sur la côte Basque, j’ai 33 ans, j’ai commencé le SUP il y a 5 ans maintenant, mais surfe également sur tous les types de boards (shortboard, longboard, twin, single, Alaia, matelas…) pour varier les sensations et ne pas ma lasser.

- Tu es logiquement sélectionné après ton titre de champion de France, même si les noms de Jérémy Massière (vainqueur de la coupe de France) et Benoit Carpentier (meilleur français sur le Stand UP World Tour, 7ème overall) ont longtemps et légitimement circulé. Comment as-tu abordé cette sélection ces dernières semaines ?

Je savais que c’était chaud et que l’on était plusieurs sélectionnables, la fédération a mis du temps à rendre son verdict, heureusement que j’ai gagné les championnats France, ce qui a fait pencher la balance en ma faveur. Je suis très content de cette sélection, maintenant il va falloir être à la hauteur pour confirmer et ne pas décevoir les personnes qui m’ont donné leurs confiances.

- Est-ce ta première sélection en équipe de France ?

C’est ma première sélection en SUP mais j’ai déjà fait parti à plusieurs reprises de l’équipe de France en shortboard quand j’étais plus jeune.

- Quelle as été ta préparation ? As-tu eu un programme spécifique ou à l’image du dernier championnat de France, tu prends ce rendez-vous sans pression ?

Franchement, plus l’échéance approche, plus la pression monte, mais je me sens bien, je suis compétiteur depuis mon plus jeune âge, j’ai l’habitude d’aborder ce genre d’évènement, je me connais et sais comment me préparer ? De plus, j’ai de bonnes boards et suis satisfait de mon surf pour le moment.

- Le fait de te retrouver avec Antoine Delpero est-il un avantage ? Avez-vous ridé ensemble en stand up ces dernières semaines ?

Je suis content de partir avec Antoine, je suis son team manager chez Vans, mais avant tout, nous sommes bien potes. On s’appelle souvent pour surfer ensemble et se motiver pour ces championnats, on est à fond et on ne veut pas passer à côté de cet événement. On a le potentiel pour faire un bon résultat.

- Quel sera ton quiver pour ce mondial ?

Je vais prendre deux boards de chez F-one, une 7’7 quatro si les vagues sont petites et une 7’11 thruster si ça dépasse 1 mètre (la gamme F-one Madeiro, ndl). Ca fait un bon moment que je surfe avec et je les ai vraiment bien en main.

- As-tu regardé les inscrits, les têtes de série ?

Je n’ai pas réussi à voir les inscrits, mais bon je m’en fiche un peu, j’ai peur de personne, ce qui compte le plus, c’est que je surfe à mon meilleur niveau.

- Te donnes-tu un objectif particulier ?

J’aimerais atteindre la finale avec Antoine et bien faire chier les autres à deux, mais ça c’est dans un monde parfait. En compétition, tout est possible, Jérémy Massiere s’est fait bloquer par un Sud af l’an dernier qui l’a empêché d’aller plus loin alors qu’il en avait le potentiel, on ne sait jamais ce qui peut se passer, je peux gagner comme perdre au premier tour.

- Le fait que tu sois goofy sur cette longue droite est-il un critère que tu as pris en compte dans ta préparation ?

Oui bien sûr, cela fait deux mois que j’ai pas pris une gauche ! J’ai même surfé à Lafitenia (spot soit disant interdit aux SUP). Je suis assez content que ce soit une droite, je surfe beaucoup à Parlementia depuis toujours et préfère surfer backside en Sup ou avec des guns en surf, quand il y a de la place sur la vague.

- Quels sont tes points forts dans ton surf ?

Ce n’est pas facile de s’envoyer des fleurs, mais je pense que mon point fort est de surfer sur le rail et ne pas faire trop de turns à plat, comme beaucoup d’autres riders, qui ont souvent des dérives trop petites à mon goût. Je crois que suis aussi à l’aise dans le maniement de la pagaie et la variation des turns.

Propos recueillis par Franck Debaecker/getupsupmag.com/FFS

Manu Portet

 

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Franck.d

Journaliste et photographe, je suis rédacteur en chef du magazine spécialisé de stand up paddle (SUP), Get Up SUP Mag. Retrouvez toute l'actualité du stand up paddle sur Get Up, l'actualité des compétitions, les balades, les résultats des riders, les nouveautés des marques de SUP.

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