A la une Contests News — 15 February 2013

Le français Eric Terrien est le meilleur stand up racer européen. Installé aux Canaries, à Fuerteventura où il s’entraîne dans des conditions optimales, Eric a en 2012 accumulé les courses internationales, prouvant aux Américains, Hawaïens et austres Australiens, qu’il fallait compter avec lui. De la Molokai en passant par la Battle of the Paddle de Dana Point (véritable championnat du monde de sup race s’il en est), il était parmi l’élite. Au Pérou, durant les championnats du monde ISA, Eric avait décroché une superbe médaille de bronze derrière les australiens Jamie Mitchell et Travis Grant. Comment le leader Français aborde-t-il ces mondiaux 2013, nous lui avons posé quelques questions avant son départ pour Lima.

- C’est ta seconde sélection pour le mondial ISA au Pérou (l’année dernière tu prends le bronze sur la longue distance, ndl), tu t’attendais bien évidemment à faire partie de l’équipe. Comment as-tu préparé cet évènement important qui arrive assez tôt dans la saison, de quelles manières et depuis quand ?

J’ai terminé la saison 2012 mi décembre puis j’ai pris deux semaines de repos durant lesquelles je n’ai fait que surfer. J’ai commencé un cycle d’entrainement pour le Pérou la semaine de Noël. L’hiver est le seul moment où j’ai le temps de tout mettre à plat pour travailler sur les points faibles que j’ai pu identifier au cours de la saison précédente aussi bien physiquement que techniquement ou mentalement. Je pense avoir bien mis à profit ces huit semaines de préparation.

-Le fait que cet évènement soit fin février est-il difficile à gérer dans ton calendrier annuel ?

Non, bien au contraire, c’est l’un des seul événement de l’année pour lequel je peux vraiment me préparer spécifiquement. Une fois que la saison commence, tout s’enchaine très vite et l’objectif est de rester en forme et de ne pas se blesser. Pour le championnat du monde je peux vraiment programmer un entrainement étape par étape en vue d’un objectif.

- Quelles sont pour toi les spécificités d’une sélection en équipe de France sous l’égide de la FFS ?

Faire partie de la sélection en équipe de France, c’est l’assurance de pouvoir se concentrer à 100% sur l’événement auquel on va participer, nous avons la chance d’être très bien pris en charge durant l’ensemble du déplacement ce qui permet de se concentrer sur nos performances.

- Au regard des annonces des principales équipes participantes, quelles seront les têtes de séries que tu devras surveiller ?

Les Australiens vont être très forts, il peut y avoir des surprises parmi les Sud Africains et certains Mexicains peuvent également faire mal, le team Hawaii n’est pas confirmé mais s’il vient il sera parmi les favoris.

- Tu as en 2012 accumulé les courses importantes (SUWS et BOP) et as été confronté l’élite mondiale, quels enseignements en as-tu retiré avec du recul. Ces informations ont-elles été importantes dans ta préparation pour ce mondial ISA ?

Chaque course apporte sont lot d’enseignements. En analysant ma saison 2012, j’ai pu mettre en évidence des situations durant lesquelles je me suis senti en confiance et où j’ai pu atteindre mes objectifs et d’autres situations pendant lesquelles j’ai été déstabilisé et où j’ai eu beaucoup de mal à me reconcentrer. Par exemple, j’ai beaucoup travaillé mes virages autour de bouées en backside et je me suis entrainé plus souvent dans les vagues. J’ai enfin bossé sur les sprints et ma vitesse de pointe, ma force résidant surtout sur l’endurance et la puissance.

- Quelles options as-tu retenu au niveau du matériel, quel sera ton quiver ?

J’aurai normalement une BIC 12’6×26,5” et une BIC 12’6×24,5” que j’utiliserai en fonction des conditions. Niveau pagaies une Select Race Pro S et une XS. J’aurai également un prototype d’aileron FCS dont j’ai dessiné moi même l’outline.

- T’es tu donné des objectifs sur cette compétition ISA (beach race et longue distance), la course en équipe sera-t-elle de mise pour la longue distance pour imprimer un rythme important dès le départ et provoquer très vite des cassures ? 

Sur la beach race, l’objectif sera de ne pas chuter et de ne pas rater de vagues. Sur la longue distance j’attends une confirmation du parcours qui, il semblerait, sera différent de 2012 avec cette année 3 boucles de 7 km beaucoup plus près de la côte avec peut-être quelques vagues s’il y a du swell. J’attends également d’avoir la confirmation exacte de la liste des compétiteurs afin de pouvoir établir une stratégie de course.

Propos recueillis par Franck Debaecker/Get Up/FFS

 

 

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Franck.d

Journaliste et photographe, je suis rédacteur en chef du magazine spécialisé de stand up paddle (SUP), Get Up SUP Mag. Retrouvez toute l'actualité du stand up paddle sur Get Up, l'actualité des compétitions, les balades, les résultats des riders, les nouveautés des marques de SUP.

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